samedi 10 janvier 2009

Je viens de découvrir le sushi à masticage optionnel, qui fond dans la bouche sans qu'on ait besoin de l'aider. De quoi réconcilier n'importe qui avec le Japon. Prédation très cathartique également, je l'avoue.
Un endroit insoupçonné, et indécelable pour les non-connaisseurs... Il faut aller jusqu'à Burnaby, se garer devant l'un de ces innombrables petits centres commerciaux qui bordent toutes les routes ici, aussi anonymes et miteux les uns que les autres. Des boutiques en cube s'y alignent indistinctement, mêlant restos obscurs, boutiques d'électronique ou de vêtements. Fuji Sushi. Aucun marketing là derrière, c'est certain. Mais quand on pousse la porte, on se retrouve à côté d'une cuisine ouverte, où officient deux cuisiniers en chemise à motifs traditionnels, un bandeau de tissu enroulé leur entourant le front, attaché à l'arrière du crâne en un nœud savant. Devant eux sont alignés tous les filets de poisson, découpés au fur et à mesure sous l'œil attentif des habitués attablés au bar. En entrée, j'ai bu un bouillon aux algues et à la pieuvre (crue). Puis sont arrivés les sushis les plus exceptionnels que j'ai eu l'occasion de manger, tous lieux confondus. A croire que le poisson avait été pêché une heure avant. Yuko exultait. Moi aussi.

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