mercredi 3 juin 2009

Pas le temps, pas le temps

Cela fait des années que je veux lire Alice au pays des merveilles, dont je n'ai même jamais soulevé la couverture - la faute à mon frère probablement, qui à l'âge de quatre ans nous passait le dessin animé en boucle, faisant naître en moi une véritable allergie. Puis Alberto Manguel commença à me faire changer d'avis (Dans la forêt du miroir). Mais les raisons qui m'y font penser aujourd'hui sont un peu différentes. Je suis devenue le Lapin pressé. C'est moi. Le nez sur la montre, pas un moment pour me poser. Peu de temps pour écrire, peu de temps pour lire même. Depuis hier seulement, j'ai pris la bonne résolution d'aller chaque après-midi passer un moment à la plage, pour me griller un peu et briser mon incessant tête à tête avec mon bureau. Les températures ont grimpé de manière folle ces derniers jours. La canicule donne à la ville un petit air de Californie, surtout par chez moi. Ici les shorts ne sont pas des shorts. Ce sont des culottes. Le supermarché à côté a cru bon d'afficher sur la porte d'entrée : "shoes and shirts required". Et moi je continue à mon rythme de prépa... sauf que la prépa à la plage c'est quand même plus agréable...

Emergency management à l'américaine

Serait-ce ma naïveté qui une fois encore me jouerait de vilains tours ? Mon optimisme, mon indéboulonnable graine d'utopie (qu'il serait décidément sage que j'arrache un jour) ? Toujours est-il que je viens de lire ceci dans le New York Times, me rendant compte par là même que j'étais persuadée que les choses à la Nouvelle Orléans avaient repris un cours à peu près normal...