mercredi 26 novembre 2008

Un problème inattendu... Dans les placards de Lily, il n'y a que des choses bizarres écrites en chinois ou japonais. Dans le frigo, des aliments peu orthodoxes, à l'allure très étrange et que je n'ai pas encore identifiés. En début de semaine, elle travaille jusqu'à 23 heures, et c'est à moi de plonger dans les réserves pour me préparer à manger. Mais quoi ? Comment ? Si j'ai un petit creux, même pas un bout de fromage à me mettre sous la dent. Je n'ose pas trop goûter ; sucré, salé ? Impossible de savoir... Alors je mange des pousses d'épinard et des carottes. Des pommes aussi. Et du gros pain tranché tout mou.
Le roi de cette cuisine, indéniablement, est le rice-cooker. Après de longes minutes d'observation minutieuse (les yeux plissés, le regard en coin comme dans le meilleur des westerns), hier soir je me suis lancée, avec l'angoisse de me retrouver à la rue si je venais à faire exploser la chose... Mais je pense l'avoir domptée. Et donc j'ai pu me remettre à manger des plats chauds ; ça tombe bien, j'ai attrapé le traditionnel rhume de bienvenue à Vancouver. Pourtant, le temps est magnifique, on voit même l'île de Vancouver au loin depuis les voies du SkyTrain. La montagne me fait de l'oeil.

J'écoute Radio Canada en buvant du vrai thé japonais que Lily vient de me préparer. Je ne suis pas encore venue à bout du Economist de la semaine. Je suis passée à Orwell, Burmese Days.

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