mardi 18 novembre 2008

Hier j'ai découvert une chose magique : je vais bientôt pouvoir écouter la matinale de France Inter à 22 heures... Quelle merveille, de pouvoir recevoir en exclusivité les informations du lendemain ! Les voix de Nicolas Demorand et Vincent Josse à l'heure du coucher...

Montréal en juin : sangria.
Montréal en novembre...
Je prends, depuis hier, la voie qui va me mener certainement à l'overdose de chocolat. Mais le magnésium est bon pour ce que j'ai, paraît-il, et dehors, il fait trop froid. Après avoir tourné en rond tout l'après-midi entre Berri-Uquam et Duluth, j'ai retrouvé Fabrice pour aller dîner rue Saint-Denis. Première étape de mon marathon sucré : le dessert fondant chocolat-caramel-fleur de sel. Une discussion qui fait du bien, et l'idée parfaite : on sort, on reprend l'attirail grand froid, direction le Mont-Royal, l'oratoire Saint-Joseph légèrement fantomatique et les rues huppées de Westmount avec leurs grosses bâtisses pompeuses ou ridicules. Nous sommes montés jusqu'au belvédère pour regarder Montréal de nuit. Tous les jeunes viennent là en voiture, pour draguer devant le paysage - comme dans les films. Les commentaires fusent par les fenêtres des autos, en anglais ou en français. Peu de gens restent dehors, il fait trop froid. Nous, nous continuons et, à force de mettre un pied devant l'autre, nous avons fini par rentrer à pied après plus de trois heures de marche. Je ne sentais plus mes jambes et mes doigts étaient gourds, mais je suis enfin entrée pleinement dans mon voyage. J'y étais, là, moi, pour la première fois. J'ai compris tout ce que cela voulait dire, et tout ce qui s'offrait à moi. Rien que pour cela, j'aurais continué encore. A minuit, transis, nous avons opté pour la solution chocolat chaud à l'appartement. Accompagné d'une tarte au sucre (noix de pécan et sirop d'érable) totalement indécente. Je me suis endormie sans même m'en rendre compte.
Ce matin j'avais un peu mal aux jambes. Un brunch et c'était reparti : toujours la même histoire, marcher des heures dans le froid, jouer au modèle pour Fabrice - version catalogue d'hiver après les séances été du mois de juin, mon manteau est très photogénique, paraît-il, sans parler du bonnet... Presque quatre heures dehors, il fait plus froid qu'hier et le vent s'est levé. Je me sens toute courbaturée et épuisée. Bienheureuse et paisible. Une petite tasse de chocolat chaud de madagascar après les efforts, cela faisait longtemps. Une heure passée à lire et regarder autour de moi. Ce soir, je ne sais pas encore.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le magnésium contenu dans le chocolat contribue au fonctionnement musculaire (contre les crampes), à la sensation de détente et de relaxation de l’organisme (idéal pour combattre le stress) et permet de lutter contre la fatigue (Après les 6 premières heures de décalage horaire c'est plutôt bien :)

On ne pourra pas dire que je n'ai pas pris soin de toi durant ton passage ^_^


La preuve en image ici... Tu es rayonnante !