mercredi 6 janvier 2010

Ô ronfleurs bienheureux

Et même le voisin de l'autre côté du mur a entrepris de me narguer... Il ronfle bienheureusement. Deux heures du matin passées, yeux grands ouverts, je médite l'achat d'une lampe frontale pour lire tranquillement au lit, aux petites heures de la nuit. Pas sommeil. Le soir du moins. Car en journée, j'en sens immédiatement les effets. Des semaines que cela dure. Au choix, deux formules s'offrent à moi : 1. Comme ce soir, je ne m'endors pas. Tout simplement, ai-je envie d'écrire, si c'était effectivement si simple... 2. Je m'assoupis presque aussitôt couchée, mais voilà que sur le matin, dès quatre heures généralement, mon cerveau se lance dans une activité onirique tout inédite. Jamais je n'ai autant rêvé. Songes entrecoupés de demi-réveils, me voilà immédiatement repartie dans une histoire rocambolesque. Au matin, épuisée, je ne garde que des images, parfois un sourire à la pensée d'une péripétie absurde (faire l'ascension du Mont Blanc en tongs; gravir un magnifique château-fort couvert de mousse à l'aide de mes petits doigts...).
Deux heures quinze précisément. A sept heures vingt, le réveil sonnera. Radio-Canada pendant dix secondes, avant qu'une main ensuquée ne cogne violemment le réveil pour faire taire tout ce beau monde. Demain, mercredi, c'est yoga. Yoga tôt. A huit heures trente. Et je ressens déjà toute la souffrance du lever.
Allez, ma tête, allez, mon corps. Dodo. J'ai les yeux grands ouverts et dans le noir je regarde le plafond. A ma gauche, ça dort. A ma droite, de l'autre côté du mur, ça ronfle toujours. C'est dégueulasse.

2 commentaires:

Anne Deliere a dit…

c'est dégueulasse! mais je suis sure que les moutons vont enfin décidé de pêtre(?) dans ton champs du sommeil...

courage en tout cas pour le yoga demain!
biz

julie a dit…

ça c'est l'autre phase des insomnies: le retour du balancier, genre je me réveille à 11h40, comme ce matin. Ahem.